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Jacques Brochard est un écrivain français installé en Normandie, plus précisément dans l’Orne, où il vit « dans un manoir entouré d’eau ».

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Avant de se consacrer à l’écriture, il a eu une vie riche et variée : il a travaillé dans l’immobilier et dans des banques spécialisées. Il a aussi exercé des activités maritimes, et dès son jeune âge s’est initié à la voile puis à la voltige aérienne, expérience qui nourrit plusieurs de ses récits. 

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Par ailleurs, Jacques Brochard s’investit dans la vie locale : il anime, ou a animé des associations caritatives, environnementales ou d’anciens combattants. Cette implication illustre une sensibilité marquée pour l’engagement, la mémoire et le respect de l’environnement: des thèmes qui transparaissent aussi dans ses romans récents.

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Jacques Brochard n’est pas un écrivain figé dans un seul genre : son œuvre est plurielle, oscillant entre l’onirisme, l’aventure, la mémoire historique, le drame social, et l’attachement à la nature. On peut y déceler quelques grandes filiations thématiques.

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  • La lanterne magique (2019) — Sans doute l’un de ses premiers romans emblématiques. L’histoire mêle l’enfance, le rêve, l’aviation et un monde presque fantastique : un pilote de voltige se souvient de son enfance, de ses amis, de ses rêves, guidés par un oiseau mythique, un moine mystérieux, un Sage protecteur. Ce récit onirique interroge la frontière entre réalité et rêve, enfance et maturité.

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  • Le Rendez‑vous de Szentendre — Avec ce roman, l’auteur explore le monde de l’art et de la Hongrie, plus précisément de Budapest. On y suit la passion d’un restaurateur de tableaux et une histoire d’amour franco-hongroise, signe de son goût pour l’évasion, la découverte culturelle, et les intrigues humaines. 

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  • Disparition (2023) — Ici, Brochard change radicalement de registre : l’action se situe dans l’actualité, et il revient sur un drame historique tragique, celui des harkis et Moghaznis abandonnés en 1962 — sujet douloureux et méconnu. Le roman parle d’amitié, de fidélité, de mémoire collective, sans détour. 

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  • Les Malveillants (2025) — Dans ce roman le plus récent, il s’attaque à une question contemporaine forte : la destruction de la nature, le bétonnage des paysages — ici à travers un projet d’éoliennes dans le Cotentin, une forêt menacée, des conflits familiaux, des affaires de corruption. Un thriller social et écologique qui alerte sur les dangers de l’avidité et de la dégradation environnementale. 

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Ainsi, de l’imaginaire aérien aux tragédies historiques, de l’art à l’écologie, Brochard navigue entre des univers très divers — mais toujours avec l’envie de faire réfléchir, rêver ou s’indigner.

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